Lutter contre le gaspillage alimentaire
Mal étiquetées ou mal calibrées ? Date limite d’utilisation optimale dépassée ? Trop de stock ou d’invendus ? Tant de denrées non commercialisables mais encore consommables.
Des denrées sauvées du gaspillage alimentaire
66 % des approvisionnements de la Banque Alimentaire de Toulouse et sa région proviennent de produits sauvés du gaspillage.
La grande distribution, l’industrie agroalimentaire et les producteurs agricoles participent à cette lutte. Ils donnent des articles présentant des défauts d’emballage ou d’étiquetage, des fruits et légumes mal calibrés ou des surplus.
Chaque année, les Banques Alimentaires permettent de sauver 75 000 tonnes de denrées provenant de l’industrie-agroalimentaire, des agriculteurs et des grandes et moyennes surfaces.
Donner une seconde vie
Pour les sauver, nos Gilets Orange effectuent chaque jour une ramasse en magasin. Ils y récupèrent les produits invendus ou en surplus, puis, ils les ramènent à l’entrepôt de la Banque Alimentaire de Toulouse. Nous réceptionnons également des palettes venant d’autres donateurs.
Enfin, une fois triés, ces produits ont droit à une seconde vie. Ils permettent d’approvisionner notre centaine d’associations partenaires en Haute-Garonne, en Ariège et dans le Tarn-et-Garonne. C’est donc une grande partie de ces denrées sauvées du gaspillage, qui nourrissent 30 000 bénéficiaires chaque semaine à Toulouse et dans sa région.
Proxidon, une plateforme antigaspi et solidaire
La lutte contre le gaspillage alimentaire passe aussi par le numérique avec la plateforme ProxiDon. Cette plateforme permet aux supermarchés, les commerces de proximité, les restaurateurs de faire don de leurs invendus aux associations partenaires.
Ces produits encore consommables sont mis à disposition des associations situées aux alentours. Ainsi, le principe de ProxiDon repose sur un système d’échange simple associé à la géolocalisation.
Un impact positif sur le climat
Des émission CO2 contrôlées
Une Banque Alimentaire génère des émissions directes (gasoil pour les camions) et indirectes (électricité, achat de matériel) dans l’exercice de ses activités.
D’après des études réalisées au sein de plusieurs Banques Alimentaires, la ramasse des invendus permet d’éviter des émissions de CO2 et a un impact climatique positif. Selon la méthode “bilan carbone” de l’ADEME, les Banques Alimentaires permettent donc de réduire les émissions de CO2.
Ceci est rendu possible par la non mise en décharge de produits alimentaires et la non fabrication des équivalents qui auraient été produits sans leur intervention. Les Banques Alimentaires réduisent ainsi l’impact environnemental de ses donateurs : industries agroalimentaires, producteurs, grandes et moyennes surfaces.
En définitive, chaque tonne de denrées sauvées par les Banques Alimentaires permet de réduire l’équivalent de 4 tonnes de CO2, illustrant ainsi leur impact positif sur l’environnement.